Le DragonFire, une arme laser récente qui a fait l’objet d’un test réussi par le ministère de la Défense britannique. Cette technologie de pointe, qui pourra jouer un rôle central dans les guerres de demain, a démontré sa capacité à éliminer des cibles aériennes avec une efficacité redoutable.
Une percée technologique
Le DragonFire est si précis qu’il peut toucher une pièce d’une livre sterling (450 grammes) à un kilomètre de distance. Sa portée maximale reste toutefois classée secret-défense. Cette précision remarquable, associée à la vitesse de la lumière, offre un avantage stratégique significatif.
Avantages économiques et logistiques
L’un des principaux avantages du DragonFire réside dans son coût de fonctionnement. Contrairement aux armes balistiques, les lasers ne sont pas limités par l’approvisionnement en munitions physiques. De plus, le coût par tir est inférieur à 10 livres sterling, ce qui est nettement moins cher que l’utilisation d’un canon antiaérien traditionnel. «Allumer le 'dragonfire' pendant 10 secondes équivaut au coût d'utilisation d'un radiateur ordinaire durant seulement une heure», souligne le ministère.
Vers l’avenir
Le développement de DragonFire a nécessité un investissement de 100 millions de livres, mais son coût d’utilisation est très faible. L’arme devrait être opérationnelle à partir de 2029 et pourrait être installée sur les futurs navires de guerre. Avec l’augmentation de la menace des drones, le DragonFire pourrait devenir une arme vitale pour le Royaume-Uni.
Le Royaume-Uni n’est pas le seul pays qui cherche à acquérir une telle technologie. En effet, la France prévoit de mettre en place un système similaire, l’HELMA-P, dans le courant de l’année, tout comme Israël. Pour la France, l’utilisation principale de ce laser sera au sein de la Marine nationale. De leur côté, les États-Unis ont également réalisé plusieurs tests qui se sont révélés prometteurs.